Ils ont aujourd’hui entre 7 et 22 ans et sont caractérisés par une hyperconnectivité, d’une conscience politique et sont élevés dans l’immédiateté. Les digital natives sont également curieux, informés et lucides. Ils se caractérisent par des traits qui les différencient des autres générations, la vitesse, l’estime de soi et l’esprit d’entreprise les caractérisant particulièrement. Arrivant en nombres de plus en plus importants sur le marché de l’emploi, les jeunes de la génération Z demandent certains ajustements de la part des entreprises. En quoi sont-ils donc si différents de leurs aînés ?

 

ADN des jeunes issus de la Génération Z

Si l’on tente de dresser une typologie du profil type des jeunes de la génération Z, il s’agit principalement d’individus qui n’ont pas ou peu d’expérience professionnelle, mais qui sont toutefois très intéressés par le monde de l’entreprise. Informés, curieux, ils se sentent citoyens d’un pays autant que citoyens du monde et plus de trois quarts d’entre eux se voient travailler à l’étranger.

Pourvus de multiples identités, les digital natives ont besoin d’aller vite. Peu patients, ils risquent d’être rapidement confrontés à l’ennui dès que le rythme ralentit. La Génération Z a une forte estime de soi, développant facilement des relations de pair à pair, bien au-delà des frontières nationales. Entrepreneurs nés, ils apprennent sur le tas et multiplient les canaux d’apprentissage, continuellement.

Les craintes des entreprises seraient-elles fondées ?

Bien que la majeure partie d’entre eux n’aient pas encore intégré le monde de l’entreprise, les rumeurs vont de bon train, les médias et spécialistes RH craignant notamment une déferlante redoutable dans les entreprises. Une crainte peut-être fondée, si l’on en juge par les résultats d’une étude conduite sur 3200 jeunes par The Boston Project et BNP Paribas en 2015. Des jeunes qui voient l’entreprise comme un univers « dur », « compliqué », « triste » ou encore « hostile ». Des adjectifs aux consonances négatives qui laissent présager, de la part des entreprises, de devoir sortir le grand jeu pour attirer de jeunes talents, avides d’amusement et d’épanouissement en plus des gains financiers.

Car l’ennemi numéro un, pour les jeunes de la Génération Z, c’est l’ennui. Un ennui qui risque de survenir à tout moment, risquant de retrancher les nouvelles recrues dans l’isolement où ils iront retrouver leur smartphone…

Autre trait caractéristique des enfants de l’ère d’Internet 2.0, ils privilégient les relations horizontales, que ce soit en société comme en entreprise. Prêts à s’investir pour une cause en laquelle ils croient, ils se méfient des structures trop organisées.

Un vocabulaire parfois difficile à décoder

Les jeunes de la Génération Z s’appellent eux-mêmes « slashers ». Un terme évoquant l’appartenance à de multiples dimensions et à la capacité à combiner plusieurs statuts en même temps. Une preuve supplémentaire, au même titre du nombre d’expressions inventées au quotidien, de la confiance dont ils font preuve, tant dans leur vie privée que professionnelle.

Alors qu’ils sont en passe d’arriver sur le marché du travail, il est certain que les individus issus de la Génération Z risquent de bousculer quelques fonctionnements et modes d’organisation, plaidant pour de nouvelles formes de management, de recrutement et de stratégies de rétention de talents à terme.

 

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